Tuesday, March 11, 2008

OFF TO PARIS IN A COUPLE OF HOURS





BOOGIE

du 14/03/2008 au 12/04/2008
vernissage le 13/03 – 18h

A portfolio consisting of ten prints and an interview by Jérôme Sans, will be published for the exhibition.

PRÉSENTATION :

English version below

A l’occasion de l’exposition de Boogie, un portefolio comprenant dix photos et une interview menée par Jérôme Sans sera édité à 60 exemplaires.

Boogie, 38 ans, vit à Brooklyn, NY depuis une quinzaine d’années. Une jeunesse serbe pendant les années de plomb, une main heureuse à la loterie des cartes vertes américaines et quelques années plus tard, Boogie, de son surnom, est passé maître dans l’art du documentaire photographique des communautés urbaines parallèles.

Thématique choisie dès ses premiers travaux, Boogie est également resté fidèle tout au long de sa quinzaine de reportages à une photo noir et blanc des plus classiques. Cela a de quoi surprendre si l'on parcourt l’historique de ses séries focalisées sur la contemporanéité des maux qui gangrènent l’espace urbain. Sollicité par le New York Times, le Time Magazine, Rolling Stone, Maxim, Play Boy …. et plus récemment par Nike, pour une très médiatique campagne de pub, l’œuvre de Boogie s’est organisée en « chroniques de ghettos » : jeunesses néonazies de Belgrade, Brooklyn et les gangs noirs, drughouses, l’artiste n’épargne aucun tabou social au spectateur et s’attaque aux combats journaliers de populations marginales dans des banlieues sombres qu’il a lentement, cérémonieusement infiltrées jusqu’à se fondre totalement dans le paysage, comme « la mouche sur le mur » (sic). Et on le croit aisément à se confronter à la violence voire au sordide de certaines images, ou à l’instantanéité de certaines autres.

Pourtant, la démarche de ce jeune photographe est toute en délicatesse, accomplissant un travail ethnographique remarquable dans des mondes de déviance traditionnellement clos, fruit de ses déambulations dans l’indicible urbain et de ses observations (- non-participantes) de l’humain dans son intimité. Au bout du voyage, des images aux antipodes des clichés glamour du rap américain, Boogie capture la « vie vraie » et dévoile les fantômes qui hantent les grandes villes modernes.

C’est très fort, mais jamais trop, l’artiste ayant placé au centre de tout un respect inaltérable pour ceux dont il capture visuellement l’existence et sa noirceur.
Boogie nous emmène loin, au delà de la curiosité ou du voyeurisme et livre un document visuel captivant, une photo d’art qui libère une impression graphique, une énergie et un plaisir esthétique intenses. Made in Boogie.


English version:

Boogie, 38, grew up in Belgrade, Serbia, during the years of failed socialism and civil war. In 1998, he immigrated to the United States where he continued documenting harsh urban realities, this time on the streets of New York. He currently resides and works in Brooklyn, NY.

Growing up in a war-torn country defined Boogie's style and attraction to the darker side of human existence. He remains faithful to his unique approach and traditional black and white photography. His archives reveal undeniable evidence of the evils which erode the urban space and unite humanity in the despair of impoverished lives.

Boogie has published his work in the New York Times, Time Magazine, Rolling Stone, Maxim and Playboy, among other publications, and has been commissioned by companies like Nike for major advertising campaigns. He is the author of two photo monographs, with three more to be published in 2008.

Whether depicting neo-Nazi youth in Belgrade or drug addicts and gang members in Brooklyn, Boogie does not spare the spectator any social taboos as he documents the daily struggles of the marginalized people whose lives he infiltrates completely, taking us deep into worlds traditionally closed to outsiders. The intimacy with his subjects is apparent in the violence and squalor of some images, and the instantaneity of others. Strong, but never inaccessible, Boogie's work reflects his respect for his subjects, defying the glamorized stereotypes of urban life and revealing the phantoms which haunt the modern metropolis.

Boogie takes us far away, beyond curiosity or voyeurism, and delivers a gripping visual document, one which leaves us stunned by its pure and powerful aesthetic.

For further information, www.galerieolivierrobert.com

1 Comments:

Blogger Smart Bastard said...

i luve your ACAB post its my favourite from your blog ahah,
something like that happen to me but it was in the border of czech republic in center of europe, its crazy they took me 300 euros and put me out.. ACAB!
Anyway great photos!
Lisboa...

March 12, 2008 at 11:07 PM  

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